Petit bout d'amour, suite et fin...

3 avril 2014

La mise en couleur n'aura pas été la partie la plus réjouissante... Faute d'outils adéquates et surtout surtout parce que les fards habituellement utilisés pour maquiller mes précédents sujets ne se prêtaient pas du tout à l'exercice. Un constat s'impose: si je persiste dans ma nouvelle lubie de modeler des bébés, il va me falloir de la génésis. Mais comme les lubies de modelage vont et viennent au rythme où peuvent filer les 4 saisons en 24h en ce moment, je vais attendre un peu. En attendant je vous remercie du fond du coeur pour vos commentaires qui m'encouragent, et votre fidélité qui n'a de cesse de me toucher. C'est vrai, les moules n'ont jamais eu ma préférence. Parce que ce que j'aime par dessus tout, c'est partir de rien, c'est voir un bout de pâte prendre vie en passant par des étapes qui ne ressemblent à rien, où la seule foi en un projet permet d'aller de l'avant. C'est me laisser entraîner par la pâte, par ses exigences et ses contraintes, par les hésitations qu'elles suscite aussi, ou par un dérapage d'outil sous la tremblotte, vers un projet qui ne ressemble souvent pas à mon idée initiale. En somme, travailler sans moule est toujours un voyage vers une surprise! Même si l'aboutissement est imparfait, qu'après la phase "je suis trop contente" succède celle du "beuhhhh!" où je ne vois que les défauts, cette succession d'émotions est un vrai moteur. Faire encore pour faire mieux, apprendre, se corriger... et rencontrer de nouvelles surprises, se rencontrer soi aussi. Et pour moi, ça fait toute la différence. (n.b. pardonnez la mise en page peu habituelle: je teste la nouvelle appli qui permet d'écrire directement via un téléphone!) À très bientôt!